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LOL - Les Olonnois Lisent
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9 janvier 2019

Rencontre LOL du 8 janvier 2019

Rencontre LOL du 8 janvier 2019

La première rencontre LOL 2019 a eu lieu avec ¾ de présents, mais 100 % dans la bonne humeur. Au menu nous avions  :

Glaise, Franck Bouysse (436 pages) a été perçu de très différentes façons. Pour les unes, trop de détails dans la scène de zoophilie, pour d’autres au contraire ceux-ci sont indispensables pour dépeindre en profondeur les personnages fort antipathiques. Divergence aussi sur l’appréciation des personnages eux-mêmes. Les adolescents Anna et Joseph, ainsi que leurs mères respectives sont « pâles », tandis que le couple Valette diversement perçu. Irène, femme forte par défense et nécessité, Valette par simplicité et rusticité. Valette, illettré, n’a que la violence pour s’exprimer. Mais n’est-ce pas Irène, indéniablement plus intelligente, qui se révèle plus brutale ? Un roman qui donne à réflexion et qui peut être lu de manières différentes.

Très appréciés unanimement sont les très courts chapitres qui permettent de poser le livre à (presque) tout moment sans craindre de ne plus savoir où le reprendre.

Remarque : Né d’aucune femme de Franck Bouysse vient de sortir et serait encore plus dur. Une lecture à venir… quand Glaise aura été digéré.

Nuit sur la neige de Laurence Cossé (142 pages) n’a pas vraiment convaincu. La seule chose qui ait plu à quelques-unes est l’évocation des débuts des stations de ski.

Nous avons aussi plus ou moins intensément parlé de

Un goût de cannelle et d’espoir de Sarah McCoy (512 pages). Ce roman parle de l’Allemagne en 1944, de l’insouciance d’une adolescente dans le milieu proche du régime (une sœur volontaire au Lebensborn et son prétendant nazi), qui se voit confrontée au problème juif qu’elle se remémore lors d’un séjour aux États Unis. Roman bien écrit, mais le sujet de la guerre sature un peu.

Inévitablement nous parlons de Sérotonine (352 pages) de l’actuel « enfant terrible » de la littérature française. Houellebecq retombe dans son péché mignon : sexe et provocation. Deux volontaires se sacrifient et nous en parlerons plus amplement.

Le sillon de Valérie Manteau (262 pages) continuera de circuler.

L’évangile selon Yourri de Tobie Nathan (280 pages) continue son voyage de main en main.

La dernière fois que j’ai rencontré Dieu (186 pages), essai de Franz-Olivier Giesbert provoque une discussion sur la croyance. Existe ou n’existe-t-il pas de dieux ? Question insoluble puisque aucune preuve dans un sens ou dans l’autre ne peut être apportée. Croire est une question de sensation, de sentiment. Étonnant de discuter si intensément sur un livre lu par une seule personne de notre petit cercle.

Au loin de Herman Diaz (277 pages). Épopée du temps de la ruée vers l’or et la condition des migrants auquel est confronté le jeune suédois Håkan Söderström. Le livre va circuler.

Changer l’eau des fleurs de Valérie Perrin (560 pages). Violette Trenet, enfant née sous X est devenue gardienne dans un cimetière. Ce roman à l’eau de… plaît semble-t-il aux âmes romantiques.

Le dernier des nôtres de Adélaïde de Clermont-Tonnerre (480 pages). Ne vaut pas le coup d’être évoqué. Sorti du premier paragraphe, plat, ennuyeux, prévisible.

Par le vent pleuré de Ron Rash (208 pages). Titre original et évocateur. « Dans une petite ville paisible au cœur des Appalaches, la rivière vient de déposer sur la grève une poignée d’ossements, ayant appartenu à une jeune femme. Elle s’appelait Ligeia, et personne n’avait plus entendu parler d’elle depuis un demi-siècle ». Le roman va circuler.

Les femmes artistes sont dangereuses de Laure Adler (160 pages), bien que le livre ne se soit pas trouvé sur la table, il fut très brièvement évoqué.

Enfin les livres du mois :

Éléphant, de Martin Suter (370 pages)

et

La vérité sort de la bouche du cheval, de Meryem Alaoui (272 pages)

Et vient le moment détente : Si proche de l’épiphanie, galettes des rois reines au programme. Longue et intense discussion sans aucun rapport avec la littéraire qui ne sera pas détaillée ici.

Prochaine rencontre dans les troubles et profonds marais (chez Claire) le 12/02/2019.

olonnois85

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Commentaires
M
moi aussi j'avais bien aimé" le dernier des nôtres".....<br /> <br /> quand à " changer l'eau...." je trouve qu c'est un livre qui fait du bien même si ce n'est pas de la grande littérature....
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O
Petites remarques : je ne me dévoue pas pour lire SEROTONINE, j'ai bien aimé LE DERNIER DES NOTRES, et CHANGER L'EAU DES FLEURS est un roman sensible et pas à l'eau de rose, mais c'était sûrement un trait d'humour de ta part !
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