Bon à rien, Natalie David-Weill
Bon à rien, Natalie David-Weill, Robert Laffont, 350 pages
Charlotte est ophtalmologiste, son mari, Grégoire astrophysicien, leur fille Louise, très bonne élève, s’apprête à passer son bac, tandis que son frère peine à suivre en sixième.
Les parents sont obnubilés par les mauvais résultats scolaires de leur fils. Pour Grégoire, il n’est pas assez attentif et surtout, il ne travaille pas assez, car pour lui, seuls les résultats excellents comptent. Charlotte de son côté trouve toujours des excuses pour Félix, l’accompagne chez d’innombrables spécialistes, ne lit que des biographies de cancres devenus célèbres et surtout elle a une peur bleue que l’on découvre qu’elle fut elle-même très médiocre jusqu’à ses seize ans.
Le roman de Natalie David-Weill est très répétitif. Un cliché chasse l’autre. Il ressort rapidement que ce sont surtout les parents qui ont des problèmes et devraient consulter des psychiatres. Bon à rien pêche par excès de simplisme. Les 350 pages paraissent bien longues.
olonnois85