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LOL - Les Olonnois Lisent
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1 octobre 2019

De pierre et d’os, Bérangère Cournut

De pierre et d’os, Bérangère Cournut, Le Tripode, 220 pages

 

De pierre et d’os

Fascinant. Dès les premières pages de ce roman, c’est le vocable qui vient à l’esprit.

Une nuit, la banquise se fracture et la jeune Upsuralik est séparée de sa famille. Par chance, une chienne est à ses côtés et va lui permettre de survivre jusqu’à ce qu’elle puisse rejoindre un autre groupe d’Inuit.

Bérangère Cournut nous amène à suivre les hommes du grand froid, une plongée dans le monde de superstitions de traditions, de chamanes, de cette ethnie capable de vivre dans les conditions les extrêmes, à l’écoute de la nature. À l’intérieur du groupe, le chant comme moyen de communication prend une place prépondérante. Si aucune bande-son n’est fournie, il est possible de s’imaginer ses rythmes lents et des tonalités gutturales.

Certains passagesoù les esprits sont interpellés et interviennent ne peuvent qu’échapper aux lecteurs incrédules que nous sommes, bien trop loin de cette civilisation exotique, mais combien humaine. L’héroïne connaîtra la faim, la peur, la joie, les peines, la jalousie, la violence, le meurtre, la fécondation, et même le viol. Il ne faut cependant pas oublier que De pierre et d’os est un roman et non pas une étude ethnologique. Au lecteur de faire la part de réel et de fiction, une fiction qui reste belle, un livre qui se dévore.

Ce roman rappelle Smilla et l'Amour de la neige,du danois Peter Høeg. Il est dans la lignée de Igloos dans la nuit (org. Top of the World) de l'écrivain suisse Hans Ruesch, dont Nicholas Ray réalisa le film Les Dents du diable (avec Antony Queen dans le rôle principal).

 

olonnois85

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