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LOL - Les Olonnois Lisent
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10 septembre 2020

Ce qu’il faut de nuit, Laurent Petitmangin

Ce qu’il faut de nuit, Laurent Petitmangin, La manufacture de livres, 188 p.

 

Il est des romans difficiles à lire tant ils vous secouent les tripes. Ce fut le cas pour La maladroite de Alexandre Seurat ou Encore vivant de Pierre Souchon. Ce qu’il faut de nuit appartient à cette catégorie. Ce sont des romans qui marquent, que l’on ne peut oublier.

Un père parle de ses deux fils qu’il essaie du mieux qu’il peut d’éduquer après la disparition de leur mère des suites à d’un cancer. Il n’est qu’employé de la SNCF, Lorrain et membre actif du Parti Socialiste. Le cadet, nommé Gilou, entre dans une grande école et pourrait être la fierté de son père. Celui-ci est cependant trop préoccupé par son aîné Alexandre surnommé Fus, de Fußball à la manière luxembourgeoise. Le décès de la mère a désarçonné Fus bien plus qu’il n’y paraît. Il rate sa scolarité, mais surtout, il suit politiquement une ligne à l’opposé de son père, ce qui conduit peu à peu à la rupture entre eux, celle qui mènera au drame, au summum de la violence. Gilou tente vainement de réconcilier les deux.

Laurent Petitmangin se glisse dans le rôle du père pour ce récit d’autant plus poignant que le langage est simple, celui d’un employé sans instruction poussée. C’est celui d’un père qui ne comprend plus son fils, qui n’est malheureusement pas capable d’expliquer, pas même de lui parler, qui s’enferme dans un non-dit malsain dont il a cependant conscience. Fus de son côté ne parvient pas plus à comprendre son père et se comporte de la même façon. Le texte est dense et court, ce qui le rend particulièrement fort. Un premier roman d'un auteur à suivre absolument.

olonnois85

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Commentaires
O
Livre commencé cet après midi, arrêté cet après midi après 85 pages d’ennui profond !<br /> <br /> L’auteur a-t-il besoin d’employer un langage aussi vulgaire pour exprimer la simplicité du père ? Exemple : page 43 "sous des néons de merde ...qu’il ne racontait que de la merde...mieux à faire que de se mettre au cul de Le Pen...leurs gueules ne te reviennent peut être pas...il ne nous prenait pas pour des cons..."<br /> <br /> On continue page 44 : "ses parents qui tournaient vieux cons...page 45... il se sentait d’un coup un peu salaud...et ça continue page 48 j’ai juste un prénom de merde...page 49 des gens, à commencer par les profs, qui nous poussent au cul...page 50 malgré le néon rouge con.<br /> <br /> <br /> <br /> J’avais un crayon sous la main en lisant ces pages précises, mais avant ou après c’est pareil, langage ordurier, style inexistant ! <br /> <br /> <br /> <br /> Je suis désolée, mais la simplicité n’exclut pas la correction et M. Laurent Petitmangin semble l’ignorer ou en manquer !
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