Les morts ne nous aiment plus, Philippe Grimbert
Les morts ne nous aiment plus, Philippe Grimbert, Grasset, 193 p.
Paul, conférencier et romancier spécialiste du deuil, en panne d’inspiration, subit un arrêt cardiaque. Sa femme Irène le découvre à temps. Elle a les bons réflexes et Paul peut être réanimé. Il suppose alors que son accident cardiaque a été déclenché lorsqu’il a découvert dans un journal intime de sa femme que celle-ci, après avoir surmonté une grave maladie cinq ans plus tôt, était en récidive. Irène écrit que cette fois, elle ne vaincra pas le mal.
Après son décès, dans la douleur de la perte de celle qu’il aimait, Paul sombre dans l’apathie et se mue en misanthrope. Un mati, il se souvent qu’un jour l’un des participants à l’une de ses conférences sur le deuil, avait affirmé qu’il était possible de reprendre le dialogue avec l’être aimé. Paul le contacte et, contre toute sagesse, se lance dans une aventure périlleuse pour sa raison.
Dans ce roman, Philippe Grimbert revisite le mythe d’Orphée et Eurydice, qui, malgré les plus nouvelles technologies, ne se réécrit pas.
olonnois85