9 janvier 2018
Rencontre LOL85 du 9 janvier 2018
La première rencontre du cercle LOL85 s’est tenue chez Simone. Les trois absentes feront la connaissance de Josée la prochaine fois chez Marc, le 13 février prochain.
Une (trop) grande quantité de livres ont été cités, présentés, discutés.
Parmi les titres seulement nommés ou très brièvement présentés, nous avons
La femme qui fuit, Anaïs Barbeau-Lavalette
Une fois dans ma vie, Gilles Legardinier
Une fille dans la jungle, Delphine Coulin
Une autre femme, Anne Tyler
La symphonie du hasard, Douglas Kennedy
La légende des Akakuchiba, Kazuki Sakuraba
Marx et la poupée, Maryam Madjidi
Joyeux suicide et bonne année, Sophie de Villenoisy
La Fontaine, Éric Orsenna
À noter que ces deux derniers continuent de circuler.
Vives discussions pour
L’ordre du jour, Éric Vuillard
Pour certains, ce n’est pas un roman, mais plus un essai. Le texte ne va pas suffisamment en profondeur pour satisfaire entièrement, mais d’un autre côté la façon de traiter à la légère un thème grave a retenu l’attention de quelques-unes. Ce livre vaut-il un Goncourt ? Personne ne le pense vraiment. L’attribution de ce prix reste très controversée.
Point Cardinal, Léonor de Récondo
Sujet également très délicat que celui des transgenres. La conversion d’homme en femme (ou inversement) reste très épineuse. Le livre de Léonor de Récondo passe trop vite sur ce qui a déclenché chez le protagoniste la décision de changement de sexe, les conséquences et les suites d’après l’opération ne sont pas du tout abordées et soulèvent beaucoup de questions. La famille du protagoniste est en tous les cas victime de sa décision, qu’ils l’acceptent ou pas.
Auprès de moi toujours, Kazuo Ishiguro
Encore un livre controversé qui traite du clonage humain. Le parallèle avec Dans nos forêts de Marie Darieusecq est vite fait, bien qu’elle aborde ce sujet sous un tout autre angle. Un soupçon de plagiat ne tient pas la route. Kazuo Ishiguro amène ce sujet à très petite dose, homéopathique pourrait-on dire, de telle façon que celui-ci passe complètement (en apparence) au second plan. Les protagonistes savent et acceptent leur rôle de clone. Pour eux, il n’y a pas d’issue, aucune chance de redevenir « normal ». Même l’espoir d’un sursis est anéanti. Peut-être peut-on reprocher à Kazuo Ishiguro sa lenteur à aborder le sujet et à l’enfouir dans les puériles discussions entre les protagonistes et leur comportement immature.Est-ce vraiment une écriture japonaise ?
Pour la prochaine rencontre, nous (re-) parlerons de
Encore vivant, Pierre Souchon
qui a peu circulé.
Nous avons décidé également de tenter pour le mois suivant, non pas de parler d’un livre, mais de livres traitant de l’« adolescence ». Ce thème est traité dans les ouvrages suivants (liste non limitative).
Summer, Monica Saboto
The Girls, Emma Cline
Une histoire de loups, Emily Friedlund
Bonne lecture et nous nous reverrons au plus tard le 13 février.
olonnois85