La danse de l’araignée, Laura Alcoba
La danse de l’araignée, Laura Alcoba,Gallimard, 143 pages
La narratrice parle de cette période de sa petite enfance où elle s’installa avec sa mère et une amie de celle-ci à Bagnolet. Elles sont parvenues à fuir la dictature et seul le père est encore prisonnier. Comme le couple allait se séparer au moment de son arrestation, ce n’est qu’entre le père et sa fille que se tient une correspondance. Le titre du texte de Laura Alcoba vient du récit qu’un autre prisonnier a fait à son père où un homme aurait recueilli une mygale. L’animal se met à danser dans sa cage en fer lorsqu’elle se rend compte qu’il rentre chez lui, tout comme un chien aboierait pour saluer le retour de son maître ou un chat ronronner en se frottant à ses jambes.
Si la correspondance avec le père tient un rôle important dans sa vie de très jeune fille, l’auteur nous parle aussi de son quotidien, son environnement, son nouveau collège, ses nouvelles amies, etc. Les séquences se suivent, pas toujours de façon heureuse et très souvent de bien faible intérêt (premier soutien-gorge, premières règles, première rencontre avec un exhibitionniste ...).
SI Laura Alcoba a su choisir un très bon titre pour son texte, lui-même reste dans l’ensemble très superficiel et sans profondeur. La danse de l’araignée est en conséquence décevant.
Olonois85