Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
LOL - Les Olonnois Lisent
LOL - Les Olonnois Lisent
Derniers commentaires
1 mars 2018

Pactum salis, Olivier Bourdeaut

Pactum salis, Olivier Bourdeaut, Finitude, 253 pages

 

Pactum-Salis

Lassé de sa vie à Paris, suite à un reportage à la télévision sur Guérande, Jean est devenu saunier.

Michel, agent immobilier à succès, passe ses vacances dans la région de ces marais salants. Après une soirée trop arrosée, il s’écroule ivre sur un tas de sel sur lequel il a uriné et où Jean le découvre au petit matin. Pour se faire pardonner, Michel l’invite à dîner. La soirée est de nouveau très arrosée et au petit matin Michel a signé un contrat d’embauche dans l’entreprise de Jean. Bien qu’établi en total état d’ivresse, Michel honore son contrat. Entre le riche Michel et le pauvre Jean se tisse à travers le travail un lien à la fois d’amitié, de concurrence et de haine : un pacte salé.

En cours de roman, un troisième personnage, Henri, alcoolique notoire, fera une apparition le temps d’un chapitre superflu. Les dialogues pseudo philosophiques sur les Dédés (débauchés de droite, pendant des Bobos) ne sont que fastidieux et il aurait mieux valu en être épargné. La conquête de femme devient aussi un motif pour boire à l’excès.

Les descriptions des agissements de Jean et Michel en état d’éthylisme avancé gâchent une autre partie du roman. Si ses personnages boivent beaucoup, Olivier Bourdeaut s’est laissé enivré par le succès de son premier roman. Pactum salis est plus un hymne à l’alcool qu’au sel. Olivier Bourdeaut livre un texte très décevant.

olonnois85

Publicité
Publicité
Commentaires
L
Bravo à Erika Dupont Moretti !!
Répondre
M
Bel hommage à Pactum salis très bien exprimé !
Répondre
M
j'ai relu qq pages car vous m'avez fait douter de mes impressions enthousiastes lors de notre dernière réunion ! LOL!! <br /> <br /> <br /> <br /> et je n'en démords pas, quelle plume cet écrivain !!!<br /> <br /> <br /> <br /> C'est vrai que les personnages sont vulgaires, ils pissent n'importe où, ils boivent comme des trous, ils cherchent un bon coup. Mais derrière cette débauche, il y a l'immensité de leur solitude à l'image de Jean, enfant d'un couple d'intellos devenu nul car trop moyen ; ils vont leur petit bout de chemin sans aucune illusion même pas celle d' une d'amitié tranquille ! mais il y a aussi de bons moments, la jouissance des paysages, les petits repas, l'atmosphère apaisante des marais, le travail répétitif, dur mais rassurant.<br /> <br /> <br /> <br /> Bourdeaut malmène ses lecteurs et les tiraille entre<br /> <br /> des descriptions déjantées mais poétiques, <br /> <br /> des personnages désespérants mais rocambolesques !<br /> <br /> Dégoût et humour se croisent et s'entrecroisent<br /> <br /> <br /> <br /> Cette ambivalence, à l'image du sel, à la fois corrosif et source de vie est envahissante : les horloges désunies des deux églises symbolisent ce décalage permanent et entêté !<br /> <br /> <br /> <br /> Cet univers pessimiste et jouissif faisait déjà le charme de son premier roman , ce deuxième est de la même veine. et.... j'adore.... LOL !!!
Répondre
Newsletter
2 abonnés
Publicité
Visiteurs
Depuis la création 27 405
Archives
Publicité