Disparaître, Mathieu Ménégaux

Disparaître, Mathieu Ménégaux, Grasset, 216 p.

Une jeune femme meurt en se jetant par la fenêtre de son appartement à Paris. Un suicide à priori, elle attendait un homme qui n’est pas venu.

Sur une plage du midi, un homme est retrouvé mort, rasé sur tout le corps et le bout des doigts brûlés, impossible à identifier.

Le lien entre ces deux affaires n’apparait pas évident, pas plus au lecteur qu’au capitaine Grondin, en charge de l’enquête.

D’habitude, je n’aime pas les polars, mais la trame de celui-là est bien déroulée, avec finesse et précision et juste ce qu’il faut de psychologie pour ne jamais tomber dans le cliché.

Pourtant l’histoire est simple, un homme marié en aime une autre qui croit à la passion alors que pour lui il s’agit d’un accident de parcours. Somme toute rien d’original. Mais tout ce qui amène une histoire vers l’autre est tellement haletant, surprenant, avec un thème central, le suicide, habilement décortiqué. C’est d’ailleurs le véritable thème du livre, les personnages étant un peu laissés dans l’ombre, comme si leur profondeur n’était pas nécessaire.

monohak