Rencontre en janvier

Notre première rencontre de l'année 2016 s'est déroulée à 6 ce 12 janvier au milieu d'un jardin botanique.

En premier nous avons parlé comme prévu de 2084 la fin du monde de Boualem Sensal. Deux n'avaient pas eu le livre en main, deux avaient abandonné la lecture après une cinquantaine de pages et deux l'ont lu en entier. Difficile de défendre ce roman jugé glauque, triste, déprimant, par moment déroutant, manquant de conséquence et mal construit. Et pourtant, certaines qualités peuvent être réfutées. Des parallèles avec les régimes de la Corée du Nord ou Daech semblent avoir été sous-estimées (voir aussi l'article du 08 janvier 2016 sur ce blogue).
En second nous avions sur notre liste Otages intimes, de Jeanne Bénameur. La qualité de ce roman, tant sur le contenu que sur la forme, fut unanimement louée (voir l'article du 05 décembre 2015).
En troisième nous avions Le roi tué par un cochon de Michel Pastoureau, qui n'est pas un roman, mais une œuvre d'histoire pas même romancée. Nous en reparlerons à la prochaine rencontre lorsqu'il aura plus abondamment circulé (voir tout de même l'article sur ce blogue en date du 31 décembre 2015).

Tous les six, nous avions un ou deux livres dont nous voulions parler. Voici quelques-uns de ces titres :

• Pandemia, de Franck Thilliez (Fleuve Noir) (voir l'article du 08 janvier 2016 sur ce blogue).
  

• Un paradis trompeur,de Henning Mankel, que nous avons d'ailleurs choisi comme première lecture pour février

• Titus n'aimait pas Bérénice, de Nathalie Azoulai, P.O.L (voir l'article du 20 décembre 2015).
  

• Quand on s'appelle Simone, de Corinne Naa, La Grande Ourse, également choisi comme seconde lecture pour la prochaine rencontre

• Passent les heures, de Justin Gakuto Go, Points. En raison de son volume (près de 600 pages) choisi pour la rencontre de mars, car il circulera probablement plus lentement.

• Le village de Dan Smith, Le Cherche-Midi

• Et quelquefois j’ai comme une grande idée, de Ken Kesey, (auteur de Vol au-dessus d'un nid de coucou), édition Monsieur Toussaint Louverture

• La nuit de feu d’Eric Emmanuel Schmitt, Albin Michel

Pour finir, nous avons reparlé de D'après une histoire vraie, de Delphine de Vigan et surtout de son précédent livre sur sa mère Rien ne s'oppose à la nuit. Si celui-ci a trouvé un écho très positif, les positions sur son dernier texte restent très partagées.